Au delà du désagrément de ne pas pouvoir bénéficier d’un sommeil serein durant la nuit et la fatigue qui en découle, l’insomnie a des incidences considérables sur la vie active des individus. Irritabilité, problèmes de concentration, somnolence, trous de mémoire, manque d’énergie, toutes sont les conséquences, menaçant non seulement la vie professionnelle, mais aussi l’aspect relationnel avec les autres. Une personne qui dort mal ne peut pas être de bonne humeur, et ne peut pas être empathique. Pour toutes ces raison, il ne faut pas hésiter à cibler et traiter les causes de l’insomnie afin d’en diminuer l’impact.
Quand peut-on parler d’insomnie ?
L’insomnie peut revêtir trois formes qui peuvent même se manifester chez une seule personne : la difficulté à s’endormir le soir, la fréquence des éveils nocturnes, et le réveil précoce le matin. Mais on parle d’insomnie à partir du moment où la durée du sommeil est réduite et la qualité est mauvaise. Les spécialistes distinguent insomnie passagère, qui surgit à cause d’une circonstance ponctuelle, insomnie primaire et insomnie secondaire. Si l’insomnie primaire n’a aucun rapport avec d’autres symptômes de maladies, l’insomnie secondaire est directement liée à un autre problème de santé comme les jambes sans repos, l’arthrite ou les difficultés de respiration.
Consulter un médecin pour traiter le trouble de sommeil
Lorsque l’insomnie est secondaire, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin afin d’en atténuer l’intensité. Dès que vous constatez que les perturbations du sommeil ont un impact significatif sur votre performance dans la journée à cause d’une fatigue accrue et de véritables troubles de concentration, de l'attention et de la mémoire, sachez qu’il est urgent d’aller consulter un spécialiste, surtout dans les cas d’une apnée de sommeil ou du syndrome des jambes sans repos. Ainsi la prescription de
somnifères serait-elle à ce stade indispensable.
Mais pour se passer du
manque de sommeil, le patient doit aider son médecin à diagnostiquer comme il se doit la nature du trouble du sommeil, et ce en lui fournissant des informations sur le moment où le trouble
insomniaque a débuté, les réveils nocturnes et le nombre de fois où le trouble du sommeil se produit par semaine. Il ne doit pas également manquer de lui procurer les rapports et médicaments pris pour d'autres maladies chroniques afin de l'éclairer davantage quant à son état de santé. Aller plus loin en
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Les aides médicamenteuses
Les spécialistes de l’insomnie prônent aux patients, qui désirent
lutter contre les troubles du sommeil, les benzodiazépines, qui sont essentiellement des inducteurs du sommeil facilitant la relaxation musculaire et par conséquent l’endormissement. Ces médicaments sont efficaces pour assurer la continuité du sommeil grâce à des modifications variables de son architecture en augmentant le stade 2 du sommeil lent, en diminuant du sommeil lent profond et en réduisant avec modération le sommeil paradoxal.